Raphaël et la gravure. De Rome aux anciens Pays-Bas et à Liège


Infos

Titre
Raphaël et la gravure. De Rome aux anciens Pays-Bas et à Liège
Collection
La collection d'arts graphiques anciens du Musée Wittert
Editeur
Musée Wittert - Collections artistiques de l'Université de Liège
Auteurs
Sortie
15 octobre 2021
ISBN
978-2-930930-01-5
Pages
144
Prix
35 €

Publié à l'occasion de l'exposition Autour de Raphaël, cet ouvrage fournit le dernier état de la recherche sur Raphaël et le raphaélisme, ainsi qu'une analyse approfondie de chacune des pièces sélectionnées parmi le fonds de gravures des collections du Musée Wittert. 

Raphaël était déjà devenu une figure de légende quand la maladie l’emporta le 6 avril 1520, le jour de son 37e anniversaire. Suite à sa disparition inopinée, le mythe qu’il incarnait prit encore de l’ampleur, d’autant que ses œuvres continuèrent d’exercer leur pouvoir de séduction sur les artistes et les amateurs d’art, non seulement en Italie mais aussi au Nord des Alpes.

En effet, les créations de Raphaël faisaient parler d’elles bien au-delà des lieux où l’on pouvait les voir. Dans une large mesure, c’est l’estampe qui fut l’instrument de ce succès. Raphaël avait compris le bénéfice qu’il pouvait tirer des techniques d’impression de l’image qui avaient commencé à se répandre au siècle précédent. Il fut le premier peintre à orchestrer la diffusion de ses inventions par le biais de la gravure. Ses disciples et collaborateurs contribuèrent grandement au rayonnement d’un style qu’ils savaient parfaitement imiter et dont l’estampe assura la dissémination. Irriguant ainsi les principaux centres européens de production artistique, le raphaélisme bouleversa les traditions figuratives. Il devint le catalyseur d’une véritable révolution visuelle.

Ce fut particulièrement vrai dans les anciens Pays-Bas où, en 1516 déjà, l’arrivée de modèles conçus par Raphaël pour des tapisseries commandées au grand licier bruxellois Pieter van Aelst avaient fait sensation. L’inspiration italianisante trouva bientôt dans la florissante industrie de l’estampe anversoise un contexte particulièrement favorable à sa propagation, qui se traduisit notamment par l’essor d’une production artistique constellée d’échos raphaélesques.

La Principauté de Liège ne fut pas en reste. Lambert Lombard compte parmi ceux qui concoururent le plus significativement à l’élaboration et au triomphe d’un nouveau langage figuratif profondément imprégné par la rhétorique de Raphaël et de ses émules.

Cet ouvrage est le premier d’une série consacrée à la valorisation scientifiques des très riches collections d’arts graphiques anciens du Musée Wittert.

En savoir plus sur l'expo

Les auteurs

Dominique Allart est professeure d'Histoire de l'art des Temps modernes à l'Université de Liège et spécialiste de l'art du XVIe siècle. Elle est notamment l''auteure de publications sur Bruegel, Lambert Lombard et les relations artistiques entre Pays-Bas et Principauté de Liège et Italie. Elle dirige le Wittert Project, visant à initier l'inventaire scientifique de la collection d'arts graphiques anciens du Musée Wittert. 

Antonio Geremicca est chercheur post-doc à l'Université de Liège, spécialiste de la peinture et des arts graphiques italiens du XVIe siècle et co-directeur du Wittert Project. Il a contribué à de nombreuses expositions internationales sur l'art du Cinquecento et publié plusieurs ouvrages, notamment une monographie intitulée Agnolo Bronzino "La dotta penna al pennel doto pari" (Rome, 2013). 

Dominique Allart et Antonio Geremicca, Raphaël et la gravure. De Rome aux anciens Pays-Bas et à Liège, Musée Wittert - Collections artistiques de l’Université de Liège (La collection d'arts graphiques anciens du Musée Wittert), 2021.

Conception graphique : NNstudio

Impression : Snel
Tirage : 250 exemplaires
Format : 22 × 30,5 cm, 144 pages, quadrichromie, couverture cartonnée Kraftback

ISBN : 978-2-930930-01-5
Dépôt légal : D/2021/12.008/2
Prix public : 35 €

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