Après avoir, entre autres, exposé à Paris, Cambridge et Bourges, Élisabeth Waltregny investit le musée en dévoilant ses travaux les plus récents.

Diplômée en photographie de Saint-Luc Liège, Élisabeth Waltregny est également titulaire d’une licence en langues et littératures germaniques de l’Université de Liège. Elle s'intéresse au medium photographique en tant que tel ainsi qu'aux mécanismes de la perception de l’espace et du mouvement, explorant la dialectique du familier et de l’étrange qui structure notre rapport au monde. Influencé autant par la logique associationnelle surréaliste que par les visions de Lewis Carroll et Harry Callahan, son travail se concentre sur les différentes modalités de lecture de l'abstraction et de la figuration.

Le photographe et vidéaste anglais Marc Atkins décrit son travail  en ces termes : «Juste avant le bord, là où les ombres commencent à s'infiltrer dans la lumière, nous découvrons un monde d'histoires fracturées. Ce dernier nous offre des indices vers un pays des merveilles dystopique, un terrain crépusculaire, attirant pour certains et inquiétant pour d’autres, mais que nous reconnaissons tous. Les photographies d’Élisabeth Waltregny dévoilent un chemin vers ce lieu documenté presque à la manière d’une photojournaliste, à travers des espaces à la fois réels et fantastiques, révélant les formes et nuances étranges qui les habitent. C'est une odyssée captivante, faisant écho à Erewhon, Alice de l’autre côté du miroir et la Divine Comédie.»

L'exposition s'accompagne d'un catalogue édité à l'occasion.

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Photos : Jean-Michel Bourdoux.

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