Pièces recherchées


43181 wittert 

Les collections du musée dont l’histoire est intimement liée à celle de l’Université ont, depuis 1817, traversé des périodes troublées.

En août 1914, les bâtiments universitaires sont occupés et la collection Wittert pillée. Hormis deux tableaux comptabilisés par les cadres laissés vides par l’occupant et les clichés montrant les médailliers fracturés, les pertes subies n’ont jamais pu être précisément identifiées, pas plus que celles survenues lors du deuxième conflit mondial.

Les années 1970 apparaissent comme une autre période trouble, vraisemblablement liée aux transferts de locaux consécutifs à la séparation des départements bibliothéconomiques et artistiques de la Bibliothèque générale. Il semble que ce soit à cette époque que des vols d’importance aient été commis, tant au sein de la collection d’arts graphiques que du fonds numismatique.

Peu après avoir reçu le legs Wittert en 1903, l’Université avait pris la sage précaution d’apposer au recto des 25 000 dessins et gravures un cachet spécifique rendant hommage au généreux mécène : le monogramme AW surmonté de la couronne baronniale, répertorié sous le numéro 205 dans l’ouvrage de référence de Frits Lugt, Les Marques de collections de dessins et d’estampes, publié en 1921. Par la suite, une seconde marque (Lugt 3799) destinée à être complétée par le numéro d’inventaire fut appliquée au verso des pièces. Comme le confirme l'arrêté publié au Moniteur belge du 16 mai 1903, Adrien Wittert a légué ses oeuvres à L'État belge, pour l'Université de Liège et, de ce fait, aucune pièce n'a jamais pu être vendue par l'Université.

Si des estampes portant la marque Wittert (Lugt 205) sont repérées dès la fin des années 1990 sur le marché de l’art, ce n’est que bien plus tard que l’ampleur du phénomène est mesurée. Fin 2007, l’Université est contactée par une prestigieuse Salle de ventes aux enchères alors détentrice d’une série de gravures portant pour certaines, le cachet de nos collections et pour d’autres, des marques suspectes. Ces 26 pièces – qui depuis lors ont réintégré les collections du musée – ont permis de découvrir l’existence de trois marques fallacieuses associées à un certain Pierre Stroobants (Lugt 3965, Lugt 3966, Lugt 3967) et apposées sur les œuvres dans le but de dissimuler les traces des cachets universitaires. En attestent un graphisme comparable et la persistance, dans certains cas, de traces des marques initiales, voire du numéro d’inventaire. Le référencement de ces cachets depuis 2011 dans l’édition en ligne du Lugt est particulièrement utile : depuis lors, une série d’œuvres volées a regagné la collection.

Pièces recherchées

iconeAttention La liste ici communiquée concerne les pièces identifiées comme ayant disparu de la collection ; elle n'est nullement exhaustive. En cas de doute ou en présence d'une oeuvre portant un des cachets mentionnés ci-dessus, nous vous invitons à nous contacter afin que nous puissions effectuer les recherches nécessaires.

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Contacts
Musée Wittert ULiège

Tél. 04 366 56 07

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